Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
TROIS-RIVIÈRES – Les producteurs agricoles, à l’instar de tous les employeurs, doivent apprendre à se démarquer pour réussir à attirer les bons candidats et à les garder à leur emploi.
Aux dires du conseiller en gestion des ressources humaines Stéphane Simard, l’offre d’emploi doit être à la fois simple et attrayante. Pas question ici de fournir une description de tâches détaillée, mais plutôt de donner un aperçu des objectifs que doit atteindre l’employé. La transparence est également de rigueur, par exemple, en fournissant un aperçu de l’échelle salariale. « Il faut d’abord garder en tête de ne pas créer des attentes qu’il sera impossible de rencontrer, ce qui va créer de la déception chez l’employé », a-t-il mentionné lors du Colloque en gestion des ressources humaines agricoles, organisé par AGRIcarrières, le 20 février, à Trois-Rivières.
Le conférencier suggère même de rencontrer les candidats en compagnie d’un autre employé, qui pourra valider les prétentions de l’employeur. Cette entrevue devra être bien préparée, avec des questions précises pour pouvoir comparer les réponses des différents candidats ou candidates. « Et pourquoi ne pas fournir les questions à l’avance ? suggère M. Simard. Les candidats n’ont pas tous la même aisance en entrevue, ce qui ne les empêche pas d’être la personne toute désignée pour le poste. » Quant à l’analyse des candidatures, elle devrait se faire promptement pour éviter de laisser les candidats dans l’incertitude.
L’autre volet important auquel s’attarder est l’intégration du nouvel employé, de sorte qu’elle soit pour lui une expérience stimulante. Dans cette étape qu’il juge cruciale, le conseiller recommande aux employeurs de bien encadrer ce nouveau membre du personnel dès son embauche, d’impliquer les superviseurs, le chef d’équipe ou les autres employés, le cas échéant, par exemple en identifiant une personne qui agira à titre de compagnon.
Un suivi périodique est aussi fortement recommandé afin de connaître ses impressions, d’identifier les irritants et de faire des ajustements au besoin. La production d’un « rapport d’étonnement » pourrait être privilégiée pour permettre au nouvel employé d’exprimer ses perceptions de son environnement de travail et des façons de faire et, le cas échéant, de proposer des idées.
Enfin, Stéphane Simard recommande aux employeurs agricoles de ne pas négliger de faire un retour auprès des postulants qui n’ont pas été retenus afin d’expliquer leur décision et les inviter à tenter leur chance ultérieurement. Parce que ce candidat qui n’a pas été choisi pourrait bien être un premier choix dans une autre phase d’embauche.