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Alors que les producteurs de foin de commerce accordent de plus en plus d’importance à la qualité du fourrage, le Macerator gagne en popularité.
Cette machine, conçue pour accélérer le processus de séchage du foin, est devenue incontournable. « Sans ce genre de machine, c’est quasiment impossible d’aller chercher un haut standard de qualité. Dans le foin de commerce, c’est plus de 60 % des agriculteurs qui ont un Macerator et ce nombre continue de croître », indique Francis Martineau, copropriétaire de la Ferme Martinhel et producteur de foin bio destiné à l’exportation.
Le Macerator fonctionne selon un principe de quatre rouleaux : deux à l’avant en caoutchouc aplatissent l’andain et le dirigent vers deux autres à l’arrière en acier texturé, qui fendillent et entaillent la tige des plantes.
Résultats? L’humidité s’échappe plus rapidement et le producteur gagne au moins 24 heures sur le temps de séchage.
« Une exposition prolongée aux rayons du soleil durant le séchage entraîne un lessivage des nutriments et une modification de la couleur du fourrage. Avec le Macerator, comme on laisse le foin moins longtemps par terre, on a un produit qui est plus vert, plus tendre et plus nutritif », mentionne le représentant aux ventes des Équipements Adrien Phaneuf, Paul Fouquette.
Au-delà des meilleurs rendements, tout est une question d’apparence, indique Francis Martineau. « La couleur du foin est très importante pour notre commerce. Le Macerator donne un aspect plus attrayant au foin et ça augmente donc la valeur de notre produit pour l’exportation. »
De nombreux avantages
Conçu par Ag Leader, le Macerator est aujourd’hui fabriqué par les Machineries Pronovost, qui ont fait l’acquisition des droits en 2011.
« Il n’y a rien qui accote cette machine-là, indique Francis Martineau. Il y a des engins qui sortent sur le marché, mais leur qualité n’est pas la même et le résultat n’est pas aussi intéressant. »
Le plus récent modèle, le Macerator 6620, doit être tiré par un tracteur d’au moins 80 forces et peut atteindre une vitesse de 16 km/h. Il est vendu de 30 000 $ à 35 000 $ selon les options.
Pour optimiser le rendement du Macerator, il est conseillé de le passer environ huit heures après la fauche. Paul Fouquette recommande de faucher en fin d’après-midi, de laisser mourir le foin toute la nuit, puis de passer le Macerator le matin suivant.
Selon lui, le principal inconvénient du Macerator est qu’il nécessite un passage de plus au champ. « Le fait de passer le Macerator ne permet pas de supprimer les autres étapes comme la fauche, le fanage, le pressage, etc. », dit-il.
Les producteurs de foin de commerce de qualité gagneraient néanmoins à investir dans une telle machine, peu importe la superficie en culture, soutient M. Fouquette. « En tout cas, ceux qui ont un Macerator ne reviendraient pas en arrière. »