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Par Mathieu Simard – 2e partie d’un billet publié le 25 juillet – Sourire éblouissant comme un soleil, yeux pétillants, moments uniques sous une trame sonore de cris de joie, voilà à quoi ressemble un enfant qui grimpe dans sa cabane, pour la première fois. Nous présentons ici les moyens de construite ce rêve.
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La glissoire est souvent l’une des attractions principales. Une hauteur maximale de 5 pi s’avère sécuritaire. Si la cabane est située en altitude, il est alors préférable de créer un palier spécialement pour elle. Les modèles en forme de tube sont à proscrire, car en hiver, la base s’emplit de neige et les enfants qui y glissent peuvent rester pris. Le carré de sable est toujours en vogue. Les parents pourront le recouvrir d’une toile pour ne pas que les animaux en fassent leur lieu d’aisances. Une tyrolienne avec système de poulies peut s’avérer particulièrement populaire dans la mesure où l’on établit un trajet sécuritaire. Finalement, si une corde à nœuds invite à l’ascension des lieux, une décision judicieuse est celle d’ajouter des blocs sur le mur vertical où les jeunes aventuriers pourront poser le pied. Des poignées à l’entrée de la cabane facilitent leur arrivée.
L’esprit tranquille
M. Rousseau suggère de couvrir le sol d’une membrane géotextile, laquelle est ensuite tapissée d’une forte épaisseur de copeaux de cèdre. Ce dernier amortira les chutes et conservera l’aire de jeu exempt de boue. Toutes les planches verticales dont l’extrémité est à découvert doivent être arrondies. Au sujet des balançoires, les chaînes sont à éviter. D’une part, elles ont tendance à rouiller, d’autre part, en hiver, elles peuvent être plus douloureuses pour un enfant qui la reçoit au visage. Des cordes en nylon pouvant supporter 300 kilos sont à privilégier.
Quelques fins de semaines!
« C’est un endroit de rêve pour un enfant. J’en ai quatre d’âges différents et ils s’y amusent tous, sans compter les voisins qui se joignent à eux! C’est certain que pour le cœur d’une mère, ce n’est pas de tout repos de les voir sortir par la fenêtre de leur cabane, mais je ne m’inquiète pas, car ça demeure sécuritaire! » lance Marie-Renée Viel, chez qui les photos ont été prises. L’aménagement d’une cabane pour enfants peut être aussi simple qu’une plateforme dans les arbres, sans murs, ni toit. Un chantier d’une seule journée. À l’inverse, elle peut s’échelonner sur deux étages, être reliée à une autre construction par passerelle, comporter un escalier en colimaçon amenant les visiteurs dans les hauteurs de l’arbre. Le cas échéant, prévoyons plusieurs fins de semaines de labeur, des aptitudes élevées en bricolage et en génie-conseil!
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