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Un incident survenu aux États-Unis va sans doute raviver le débat en ce qui concerne la possibilité de commercialiser une nouvelle luzerne résistante à un herbicide en 2014.
Heureusement, pour l’instant, le Québec exporte peu de ce fourrage.
Un producteur américain de l’État de Washington a vu l’un de ses chargements refusés à l’exportation parce qu’il contenait une faible proportion de luzerne Roundup Ready. Le pays de destination n’a pas été publicisé. Cette contamination de la luzerne conventionnelle a été confirmée par les autorités américaines.
Le département américain de l’Agriculture (USDA) a été saisi de l’affaire et n’est pas encore en mesure de déterminer si la présence de luzerne OGM s’explique par la pollinisation croisée ou par un problème d’étiquetage des semences. Le USDA n’a pas décidé s’il interviendra dans ce dossier ou s’il laissera le marché régler cette question.
Rappelons que c’est l’argument des problèmes probables à l’exportation qui avait pesé de façon décisive dans le refus du Canada d’autoriser le blé OGM résistant au glyphosate. Le blé canadien est exporté dans plusieurs dizaines de pays dont plusieurs refusent toujours les OGM pour la consommation humaine.
Peu d’exportations au Québec
Les quelques acteurs du secteur de la luzerne consultés par la Terre estiment qu’il y a très peu d’exportations de foin ou de luzerne à partir du Québec, sauf vers les États-Unis. Le problème lié à l’exportation touche pour l’instant peu de joueurs.
« Il y a une grosse demande [de foin] outre-mer, mais la structure n’est pas en place pour la satisfaire », juge Richard Miville, coordonnateur de l’approvisionnement et de la commercialisation chez Haybec, dans l’est du Québec. Pour le moment, l’exportation outre-mer concerne surtout les graminées.