Actualités 23 août 2022

Les surplus de fraises d’automne évités jusqu’ici

Contrairement à l’an dernier, où d’importants surplus de fraises d’automne étaient observés à cette période, la demande pour ces fruits semble arrimée à l’offre en épicerie et en kiosque.

« Quand j’appelle les producteurs, ils disent être dans le peak de leur production. Il y a beaucoup de fraises, mais pas de surplus. On remarque un équilibre », a assuré, le 16 août, Éliane Lepage, agente aux communications et marketing pour l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec (APFFQ). Les prix, semblables à ceux obtenus durant la grosse vague de fraises d’été, sont plutôt bons, ajoute-t-elle. Ils varient en kiosque entre 4,50 $ et 6 $ pour un panier d’un litre.

Les Festifraîches

L’an dernier, une canicule exceptionnelle de plusieurs semaines au mois d’août avait entraîné une surproduction de fraises d’automne par rapport à la demande et parfois du gaspillage de ce fruit hautement périssable. Pour éviter que la situation se répète, l’APFFQ a créé un nouvel événement, les Festifraîches, qui s’est déroulé du 12 au 14 août, soit un moment de la saison où les volumes au champ atteignent généralement un sommet.

Dix fermes hôtes de différentes régions du Québec ont aménagé un marché public éphémère sur leur site et offert des activités d’agrotourisme visant à attirer la clientèle et à stimuler les ventes de fraises et de framboises, en plus d’en faire la promotion. À sa première édition, l’événement a généré un bon achalandage dans la plupart des fermes. Au Domaine Mont-Vézeau, à Ripon en Outaouais, toutes les fraises qui avaient été récoltées en deux jours, soit plus de 200 paniers de 2 livres, ont été vendues. D’autres sites hôtes, notamment la Ferme Jarold dans Chaudière-Appalaches et Fraises Gaétan Roy dans Lanaudière, ont aussi rapporté de bonnes ventes.

Krystel Lampron, de la Ferme Le Pré Gourmand, à Tingwick dans le Centre-du-Québec, a remarqué de son côté que beaucoup de clients ignorent encore qu’il est possible d’acheter des fraises du Québec jusqu’en octobre. Il reste beaucoup d’éducation à faire, selon elle.