Actualités 23 septembre 2014

Les super mauvaises herbes gagnent en force

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La revue américaine Weed Science Society of America révèle que de plus en plus de plantes indésirables deviennent résistantes au glyphosate, un herbicide couramment utilisé.

Selon la dernière édition de cette revue, 21 mauvaises herbes auraient développé une résistance à un élément important contenu dans les herbicides les plus couramment utilisés, le glyphosate. Ce produit est utilisé depuis des années, en plus de se retrouver dans de nombreux produits disponibles auprès du grand public. Toujours selon les études rapportées par le magazine, des espèces différentes de mauvaises herbes deviennent résistantes à différents types d’herbicides, à différents endroits des États-Unis.

« La résistance aux herbicides devient sérieuse », indique l’éditeur de la revue, William K.Vencill. « Elle se répand au-delà de ce que les scientifiques dans le domaine ont vu jusqu’à maintenant. »

L’amarante à racines rouges, dont le développement est extrêmement rapide, est une des mauvaises herbes pointées du doigt. Sa croissance rapide et sa robustesse amènent les producteurs à utiliser d’autres produits encore plus forts ou à effectuer d’autres travaux dans les champs pour l’éliminer mécaniquement. Elle se retrouve entre autres dans les champs de coton, de soya et de maïs. La mauvaise herbe aurait affecté le rendement des récoltes jusqu’à 50 % et elle serait signalée dans 52 comtés de la Géorgie. L’amarante à racines rouges serait aussi devenue résistante non seulement au glyphosate, mais aussi au phrithiobac.

La dernière édition de Weed Science cite d’autres mauvaises herbes ayant fait l’objet d’études. L’ivraie d’Italie (Italian ryegrass) s’avère aussi résistante au glyphosate et au glufosinate d’ammonium. Le sorgho d’alep (johnsongrass) démontrerait le même type de résistance.

Pour prendre connaissance des études de Weed Science, consultez le lien suivant :

http://www.wssajournals.org/doi/full/10.1614/WS-D-10-