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La pluie retarde aussi es travaux au sud de la frontière.
La météo fait des siennes non seulement au Québec mais aussi aux États-Unis. Le département américain de l’Agriculture (USDA) a rapporté un retard dans les semis de maïs dans les principales régions productrices de grain en raison des pluies qui retarde les travaux dans les champs.
En date du 22 mai, 79 % des semis de maïs avaient pu être faits, comparativement à 63 % par rapport à la semaine précédente. La moyenne des cinq dernières années situe les statistiques pour cette période de l’année à 87 %. Plusieurs états clefs du corn belt sont encore loin toutefois de ces chiffres avec l’Indiana, le Dakota du Nord et la Pennsylvanie avec moins de la moitié de leur semis réalisés. Dans les endroits où les semis ont eu lieu, 45 % du maïs a levé.
Dans ces mêmes zones de production du nord du pays, 54% des blés de printemps et 41% du soya ont pu être semés contre respectivement 36% et 22% une semaine auparavant. Le retard reste important si l’on compare ces chiffres par rapport à l’an passé, où 89% du blé et 51% de soya étaient déjà plantés. À peine 24 % du blé est sorti de terre contre une moyenne de 65 %.
La sécheresse dans le sud des États-Unis continue à affecter à la qualité des blés roux d’hiver (Hard Red Winter, Soft Red Winter). Au 22 mai, le taux de blés jugés « bons » à « excellents » reste inchangé à 32% contre 64% l’année précédente. Parmi le lot, 45 % est jugé « pauvre » ou « très pauvre ».
Selon l’USDA, 54 % des pâturages sont en bonne ou très bonne condition contre 2 % une semaine plus tôt et 41 % l’an dernier.
Les données pour le Québec ne sont pas encore disponibles. La Financière agricole qui devait dévoiler les chiffres sur l’état des récoltes a décidé de repousser à vendredi son annonce.