Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Vestiges de la période glaciaire, les pierres de fée se retrouvent en grande quantité à La Motte. Suffit de se promener sur les rives de l’Harricana, qui forment également les lacs Malartic et La Motte, pour en trouver de superbes spécimens. Constituées de sable fin et de limon consolidé par un ciment calcaire, elles prennent de jolies formes. À l’œil du profane, on dirait qu’elles ont été sculptées par un habile artisan. Il n’en est rien.
Les Amérindiens, qui ont baptisé ces œuvres de la nature « pierres de fée », aimaient bien s’en orner comme porte-bonheur. Les amoureux offraient même les plus belles à leur bien-aimé. On s’en servait aussi pour chasser les mauvais esprits et attirer santé et prospérité dans les habitations. Aujourd’hui, les Lamottois vous les offriront en signe d’amitié.
« Je ne veux plus en sortir », admet avec bonheur Gabrielle Dessureault.Les artisans de l’endroit les transforment aussi en de véritables œuvres d’art en mettant en valeur les formes diverses qu’on peut y retrouver. Chez Gabrielle Dessureault et Bruno Tonetti, par exemple, des pierres de fée ont été incrustées dans le béton qui recouvre les murs intérieurs de leur maison de paille. Celle-ci a été construite par leur fille Dominique, architecte et championne toutes catégories de la récupération. Dans la salle de bains, le petit-fils Vincent s’est d’ailleurs amusé à nommer chacune des pierres de fée formant un véritable bas-relief. Très originale et confortable, cette maison de paille, autant l’hiver que l’été.