Deux romans à lire au coin du feu ou bien blotti dans son fauteuil préféré alors que le mercure descend.

Livre charmant, loufoque et délectable, La noyade du marchand de parapluies, de Francis Malka. Qui commence à Arles, en 1039 pour se terminer… au XXe siècle en Amérique, et ce, en moins de 270 pages. Qui ne parle pas du tout d’un marchand de parapluies, mais bien d’un livre mystérieux, qui entraîne son propriétaire, un modeste cordonnier, à écrire sa propre histoire avant qu’elle n’arrive. Joliment écrit, La noyade du marchand de parapluies est irrésistible. Un petit bonheur de lecture, chez Hurtubise, collection América.

Signalons Encore un pont à traverser de Lucie Pagé. Une fable sociale bouleversante, un beau roman, dense, d’une grande journaliste qui a vécu en Afrique du Sud. Elle revient avec les thèmes qui lui sont chers : diversité des cultures, mixité des couples, mondialisation et justice sociale. À lire, chez Libre Expression.