C’est indéniable : les journées plus courtes et plus sombres influencent le rendement des productions. Que peuvent nous apporter les nouveaux produits d’éclairage? « Une meilleure qualité d’éclairage, et cela fait toute une différence! » de répondre avec enthousiasme Josée Charbonneau, directrice de la mise en marché chez Purrple Distribution.

L’entreprise de Saint-Armand, qui se spécialise en solutions d’éclairage industriel et commercial, a développé une gamme de produits conçus pour répondre aux exigences particulières du milieu agricole. « Nous avons fait des tests dans de grandes fermes du ­Québec, notamment avec Benoit Fontaine dans l’avicole, et F. Ménard et Robitaille et fils en production porcine », explique Mme Charbonneau, qui est fière du soutien de ces figures de proue et de la qualité de sa nouvelle gamme.

« Personne ne veut investir dans des luminaires pour être ensuite obligé d’en changer deux sur cent », d’ajouter l’entrepreneure, pour qui les standards de performance et de durabilité les plus élevés sont la norme, particulièrement pour des milieux où l’usage de produits désinfectants, comme l’ammoniac, affecte la longévité de l’équipement. En fabriquant ses produits selon des spécifications précises, l’entreprise mise sur des certifications IP supérieures qui assurent la durabilité des composantes et permettent d’offrir de meilleures garanties.

L’efficacité à la clé 

Lorsqu’il est question d’améliorer un système d’éclairage, l’efficacité énergétique est souvent le premier facteur qui motive le producteur à modifier son installation. « Quand on change un luminaire incandescent pour un luminaire DEL, le système sera beaucoup plus performant et beaucoup moins énergivore, confirme Josée Charbonneau. Les éclairages conçus pour le milieu agricole durent entre 50 000 et 60 000 heures et ne nécessitent aucune maintenance. Une fois en place, on n’y touche plus! »

Facteurs de rendement

En production maraîchère, les solutions d’éclairage intelligentes permettent de prolonger les récoltes et d’optimiser la planification des cultures. L’effet d’un éclairage adapté est également observé sur les performances reproductrices et le rendement général des productions animales.

Ici, la possibilité de configurer un éclairage spécifique au type d’élevage et au bâtiment qui l’abrite constitue un atout majeur. « Avant l’installation, on fait des analyses de niveaux d’éclairage », précise Mme Charbonneau. « Pour une ferme avicole de 40 pi x 100 pi, on sait qu’il nous faut 100 lux au sol. Pour le porc, c’est 300 lux au sol. On va donc installer les luminaires en fonction d’obtenir ce ratio par rapport aux dimensions du bâtiment. Et on ne travaille pas avec la même couleur de lumière selon le secteur! Par exemple, on va utiliser du 2 700 kelvin (K) dans l’avicole, alors que ce sera plutôt du 5 000 K en production porcine et laitière », résume Josée Charbonneau, qui note par ailleurs que les assureurs se montrent de plus en plus réticents à couvrir les « vieux incandescents », qui comportent un risque de sécurité accru. Un autre facteur qui milite en faveur du changement! 

Nathalie Laberge, collaboration spéciale

Ce texte a été publié dans l’édition de novembre de L’UtiliTerre, le cahier technique de La Terre de chez nous.