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Le Vent du Nord, cet ensemble de musique traditionnelle, célèbre son dixième anniversaire en 2012. Le quatuor de joyeux lurons s’est taillé une solide réputation qui dépasse largement nos frontières.
En janvier dernier, ils ont reçu une véritable consécration de l’univers de la musique celtique, partageant la scène du Royal Concert Hall de Glasgow en Écosse.
« C’était complètement fou. Plein de groupes venaient jouer notre musique avec nous », se réjouit Nicolas Boulerice, membre fondateur. Avec une tournée dans les pays scandinaves en mars et le lancement en avril de son 7e album, Tromper le temps, l’ensemble a pour ainsi dire le vent dans les voiles.
Le Vent du nord, c’est d’abord Nicolas Boulerice, qui a réussi un jour à convaincre un camarade de Cégep, Olivier Demers, à faire de la musique avec lui. Réjean Brunet et Simon Beaudry se joindront par la suite au duo. Leur premier disque portera un titre évocateur : « Le vent du nord est toujours fret, peu importe de quel bord y vient », pour reprendre une phrase du grand-oncle Marcel Boulerice. Bernard Simard (1er album) et Benoit Bourque (1er et 2e albums) ont aussi contribué au groupe à ses débuts.
Pour Nicolas, le trad mérite bien ses lettres de noblesse, inspiré par Ti-Jean Carignan, « une référence mondiale ».
« De plus en plus, affirme Nicolas, on parle de la trad comme d’une musique forte. Elle requiert une grande finesse. D’une conception polyrythmique très complexe pourtant, qui ne s’écrit pas, elle paraît très simple. C’est quelque chose qui vient de l’intuition. Connaître 300 reels, c’est vraiment quelque chose. »
Dans son numéro du printemps dernier, le magazine Vivre à la campagne faisait écho au succès remporté par le groupe.
Nicolas Boulerice a toujours rêvé de s’établir à la campagne, encore davantage sur les bords du majestueux Richelieu. Il a concrétisé ce désir voilà une dizaine d’années avec sa conjointe et gérante, Geneviève Nadeau. Avec leur jeune fils, Adrien, ils filent maintenant le parfait bonheur dans une maison ancestrale à Saint-Antoine-sur-Richelieu.
« C’est clair que je voulais vivre à la campagne », raconte Nicolas, souhait largement partagé par Geneviève. Le jeune couple trouve d’abord refuge dans le village voisin de Calixa-Lavallée, où un ami leur offre de louer la maison qu’il vient d’acquérir. Pour pendre la crémaillère, ils surprennent leurs invités en leur demandant d’amener une poche de terre selon une tradition bretonne qu’on appelle là-bas la « pilerie de place » : à l’époque, avant de construire le plancher d’une future habitation, la terre était battue du pied en dansant. La fête s’est vite transformée en gigantesque party qui devait donner naissance au Festival des chants de Vielles, dont la 9e édition aura lieu en septembre prochain.
Liens utiles : leventdunord.com et chantsdevielles.com