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Environ 2 000 personnes ont admiré des machineries agricoles d’antan, le 23 et 24 août derniers, dans le cadre de la première édition de la Fête du patrimoine à la Ferme d’Autrefois chez Jean-Pierre Baril.
La collection de feu Gilles Baril était exposée au grand public. Les curieux ont pu observer des machineries anciennes mues par des chevaux et des objets agricoles du passé. « Au Québec, il n’y en a pas un qui accote ça au niveau de la conservation et de l’âge des objets. C’est du jamais vu pour 75 % des visiteurs! » s’exclame fièrement Normand Bourque, l’un des bénévoles de la Fête du patrimoine.
L’objectif était de faire revivre l’agriculture d’autrefois au profit des visiteurs de la région. Des travaux agricoles à la manière d’antan ont été réalisés. Plusieurs artisans étaient présents. Un souper s’est déroulé samedi soir en présence de plusieurs narrateurs de contes et légendes. De la musique folklorique a également agrémenté la soirée. Pour conclure la fin de semaine, certains objets utilisés en démonstration étaient en vente par encan.
Changement de cap
Jusqu’à l’an dernier, l’événement se déroulait à Saint-Maurice à titre de Fête des moissons, sous la direction de Jean Guilbert. La proximité de celui-ci avec la famille Baril l’a mené à déplacer cette fin de semaine à Plessisville pour la première fois, à la suite du décès du grand collectionneur.
« Nous voulions faire honneur à Gilles Baril! Je n’étais pas stressé du succès de l’événement à force de côtoyer le coin. Beaucoup de gens ont des chevaux et c’est une région rurale », souligne Jean Guilbert.
Réussite sur toute la ligne
La Fête du patrimoine a satisfait les organisateurs et les visiteurs. La participation d’une cinquantaine de bénévoles a rendu cette fête possible. Les machineries ont pu être présentées sous leurs meilleurs jours. « C’est de valeur que ça soit ouvert juste deux jours. C’est vraiment impressionnant tout ce qu’on a pu voir! » mentionne Céline Lamontagne, bénévole.
Des collectionneurs de partout étaient présents. Jeunes et moins jeunes étaient captivés. « Mon père aimait accueillir le monde. Ce sont des marques ineffaçables pour les gens qu’on laisse, croit le fils de Gilles Baril, Jean-Pierre. As-tu vu des gens malheureux aujourd’hui? » conclut ce dernier avec le sourire aux lèvres.