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Six camions semi-remorques de foin de l’Ouest sont arrivés dans le Pontiac depuis quelques semaines.
Ce foin donné par des producteurs de Saskatchewan sert à combler une très petite partie de la pénurie de foin de cette région durement éprouvée par la sécheresse cet été.
« J’espère qu’Ottawa va payer pour des trains », lance Chris Judd, président de la Quebec Farmers’ Association et organisateur de l’opération Hay East pour le Québec. M. Judd attend encore huit camions de foins de l’Ouest. Cette initiative est organisée par le Mennonite Disaster Service avec un soutien d’Agrium et des dons recueillis par la Banque Scotia. Malgré toute cette bonne volonté, les producteurs doivent payer 50 $ par très grosse balle de cinq pieds par six, soit la moitié du coût du transport. Même si tous les chargements prévus arrivent, cela fournira moins de 1 % du déficit de foin estimé.
« On n’a aucun développement d’Ottawa. C’est intenable », avance René Ledoux, directeur général de la Fédération de l’UPA de l’Outaouais, qui précise pourtant que plusieurs lettres et plusieurs appels téléphoniques ont été logés à Agriculture et Agroalimentaire Canada. La demande des producteurs est de permettre que le programme Agri-relance puisse être utilisé pour financer le transport du foin. Des surplus de foins sont d’ailleurs disponibles en Outaouais et dans les régions limitrophes, mais les coûts de transport rendent l’opération trop dispendieuse.
Au moment de publier, l’attaché de presse du ministre Gerry Ritz n’était pas en mesure d’indiquer si son ministère interviendra pour aider à combler le déficit régional de foin au Québec et en Ontario.
Rappelons que La Financière agricole du Québec a versé une avance d’assurance-récolte du foin pour les producteurs du Pontiac et du Témiscamingue touchés par la sécheresse. Un montant moyen de 2500 $ par ferme est toutefois jugé insuffisant pour combler les dépenses supplémentaires de plusieurs fermes.