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SAINT-HYACINTHE – La deuxième coupe de foin bat son plein dans certaines régions et, près de Saint-Hyacinthe, Nathalie Archambault et son conjoint Jean Laliberté sont impressionnés par la qualité de leur récolte de plantes fourragères.
« La deuxième coupe affiche une très, très belle qualité. Je m’attends à un taux de 19 % de protéines. Ce sera mieux que la première coupe, dont les résultats d’analyse décevaient », explique M. Laliberté. Les rendements leur semblent également plus élevés que d’habitude pour une deuxième coupe.
Ce qui attire l’œil, c’est le gros tracteur New Holland de 250 chevaux conduit par Nathalie. C’est elle qui mène le chantier, aux commandes de la presse à foin. « Quand j’étais jeune, mon père me faisait presser le foin, et c’est encore mon job aujourd’hui! J’aime mon métier, et je ne changerais pas. Être agricultrice, c’est la liberté de choisir son horaire. Ce que j’aime aussi, c’est qu’après avoir fini un champ, c’est beau, c’est propre, c’est le travail accompli », dit-elle.
Le tandem récolte environ 12 000 balles par année, et M. Laliberté apprécie le travail en duo. « Nous avons vraiment des atomes crochus. Les journées de 15 heures n’effraient pas Nathalie. Elle est minutieuse et fait du bon travail; il y a même des clients qui demandent que ce soit elle qui soit sur la presse! » s’exclame-t-il.
Ailleurs au Québec
En Montérégie-Est, la deuxième coupe est également très satisfaisante. « Ce qu’on remarque, ce sont les rendements plus élevés que d’habitude pour une deuxième coupe. On n’a pas manqué d’eau, alors les volumes sont là », indique Marc Leduc, nutritionniste à la meunerie Gérard Maheu. Il signale une moyenne de 7,5 tonnes à l’hectare pour l’ensilage de luzerne.
Au Lac-Saint-Jean, Christian Taillon entame sa deuxième coupe. « On n’a pratiquement pas eu de pluie en juin, ce qui a causé un ralentissement de la croissance des fourrages. Je dirais qu’on a obtenu un rendement d’environ 65 % de la première coupe, ce qui reflète quand même la normale des dernières années. Dans l’ensemble, je suis satisfait », explique le copropriétaire de la Ferme Taillon et Fils, à Saint-Prime.