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Plusieurs points sont à considérer quand vient le temps d’acheter une fermette. Nous avons vu dans la première partie qu’il convient de vérifier l’environnement immédiat, notamment en raison du bruit que peut occasionner la proximité de sentiers de motoneige. La recommandation vaut également pour les odeurs. L’entretien d’une fermette nécessite aussi plusieurs heures de travail par semaine. Outre l’adaptation au milieu rural, l’isolement peut aussi poser problème. Question construction, plusieurs éléments sont également à surveiller. Qu’en est-il de la qualité de l’eau et des délimitations de terrain pour éviter les chicanes des voisins ? Les animaux ont aussi besoin d’espace. Après les conseils d’une courtière d’immeubles concernant les aspects légaux d’une transaction, un inspecteur en bâtiment nous indiquait la semaine dernière les points à surveiller dans une habitation. Cette semaine, il s’intéresse aux bâtiments de ferme.
Les conseils d’un inspecteur 2e partie
Grange, étable, garage…
« Le premier critère pour évaluer les bâtiments d’une fermette concerne l’utilisation que les gens comptent en faire, même si certains n’en ont aucune idée! Simple endroit pour entreposer l’équipement de jardin? Couvoir spécialisé, clapier, écurie? Une fois que l’objectif de fonctionnalité est défini, nous pouvons ensuite déterminer si la bâtisse est convenable et combien coûtera l’aménagement pour la rendre fonctionnelle. Pour les garages, vérifions les mezzanines, qui sont dans certains cas trop faibles. Pour son humidité et son aspect moins pratique, un plancher en terre accuse évidemment moins de valeur. Dans les terres argileuses, inspectons les fissures et les ventres de bœuf d’un plancher de ciment. Ils témoignent d’un tablier qui bouge et donc, d’une détérioration précoce. Dispendieuses à remplacer, les portes de garage sont à essayer individuellement.
Finalement, un conseil à ceux qui achètent une propriété en croyant que la rénovation de vieux bâtiments constituera une solution économique. Dans les faits, il en sera souvent autrement. Au final, le montant déboursé s’est avéré parfois beaucoup plus élevé que celui nécessaire à la construction d’une bâtisse neuve! »