Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Certains États américains manquent toujours cruellement de pluie, et cela risque de nuire à la récolte de blé d’hiver tout comme au transport du grain par barge.
Les États le plus touchés sont le Kansas, le Nebraska et le Dakota du Sud. Quelque 50 % des États-Unis sont toujours en situation de sécheresse modérée, et 21 % subissent une sécheresse extrême ou exceptionnelle. Ce dernier pourcentage est d’ailleurs en progression ces dernières semaines.
Selon le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), le blé du Nebraska, du Dakota du Sud et du Montana montre un taux de germination très faible, et la culture est en retard par rapport à la moyenne.
Pour le pays, on enregistre une baisse d’environ 15 % des superficies de blé d’hiver qui se trouvent dans un état jugé bon ou excellent par rapport à l’an dernier.
Par ailleurs, le niveau d’eau du Mississippi est si bas que la navigation est affectée. Or, le transport par barge sur ce fleuve est l’un des moyens privilégiés pour exporter le grain hors des principales régions productrices vers les ports du golfe.
La Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec (FPCCQ) estime que le phénomène pourrait bientôt avoir une incidence sur les variations locales du prix du maïs (les bases), tant aux États-Unis qu’au Québec.
Deuxième sécheresse?
Certains observateurs s’inquiètent par ailleurs de la possibilité d’une deuxième année de sécheresse aux États-Unis.
« Si nous subissons une deuxième sécheresse, ça entraînerait un changement de paradigme pour l’industrie de l’élevage. Si ce n’est pas le cas, on pourrait de nouveau voir du maïs à 3 ou 4 $ le boisseau », a récemment déclaré David Kohl, professeur à l’Université Virginia Tech.