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« J’ai appris beaucoup cet automne », affirme Nicolas Laliberté. En plus des balles nécessaires pour son entreprise, le producteur a réalisé du travail à forfait chez deux autres producteurs. En Europe, la presse-emballeuse sert à plusieurs fins : mise en balle de pulpe de pommes, de farine, etc. Des essais de pressage et d’enrobage de panic érigé seront réalisés le printemps prochain. Une entreprise de la région exportant de la ripe de bois en Californie souhaite aussi en faire l’essai. « La ripe pourrait davantage être compressée, ce qui abaisserait leur coût de transport », donne en exemple Yoland Audet. Une foule d’autres matériaux vont éventuellement être évalués. Des études économiques seront également nécessaires pour valider la rentabilité du pressage-emballage de ces différents matériaux.
L’achat d’un tel équipement passe presque inévitablement par un regroupement, car son prix de détail est d’environ 260 000 $. En effectuant des travaux à forfait, Nicolas Laliberté entrevoit une façon de faire connaître cet équipement. « Lorsque la presse-emballeuse suscitera l’intérêt de suffisamment de producteurs, huit agriculteurs environ, un regroupement pourra être formé en vue de faire l’acquisition d’une deuxième. Je pourrais ensuite aller en convaincre huit autres », espère-t-il. Si d’autres producteurs emboîtent le pas, il sera également plus facile d’obtenir des pièces pour réparer les bris. Yoland Audet adhère tout à fait à cette façon de voir l’introduction de cette presse-emballeuse : « Cela cadre directement avec notre mission, on veut appuyer le développement de l’agriculture et apporter des solutions. »
« En investissant dans l’achat de cette presse, je veux que les fermes familiales réalisent des économies d’échelle, que les entreprises comptant 100 vaches continuent à bien vivre de leur production », mentionne Nicolas Laliberté. Même son de cloche de la part de Yoland Audet : « On espère que cette méthode de conservation des ensilages permettra de garder en exploitation les fermes familiales et de maintenir une vitalité régionale. On veut aussi développer d’autres marchés. »