Actualités 24 septembre 2014

La rue Horatio Walker de Sainte-Pétronille

Ste-Petronille-APlumpton_debut

Finaliste no 3
Concours Mon Paysage, c’est le plus beau!

Sainte-Pétronille

Texte et photo soumis par Arthur Plumpton.

Mon village n’est pas seulement un village, c’est une île dont la forme ressemble à un poisson qui nage dans ce fleuve Saint-Laurent, fixé par l’action d’une infinie de marées à courants opposés.

La queue du poisson mythique pointe dans la direction du pays mère, la France, d’où venaient ses premiers habitants européens. Sa tête pointe vers la ville construite par Samuel de Champlain. À l’ouest de l’Île d’Orléans, à Sainte-Pétronille, se trouve une rue rurale paisible aux bords de l’eau, habitée au cours du 17e siècle par une poignée de premiers colons, incluant la formidable pionnière Éléonore de Grand-Maison et proche à l’emplacement des Hurons cherchant un refuge, et au 19e siècle par les familles en vacances de la ville de Québec.

La rue Horatio Walker est nommée après l’illustre peintre qui a adopté l’île d’Orléans et qui a immortalisé sa vie agricole. Cette paisible rue à vues remarquables se trouve à côté de glaces brisées d’hiver, tourmentées par les marées. On profite d’y promener n’importe quand durant l’année, loin de la circulation régulière d’automobiles et de camions avec leurs produits agricoles. La rue croise ou nous amène à des espaces naturels surprenants, complimentés de maisons rurales à architecture variée et harmonieuse, proches aux vestiges de la vie maritime, d’autres voies paisibles de ce village, et non loin d’un quai qui a fonctionné pendant trois siècles d’habitation permanente. Les gens de Sainte-Pétronille et de l’Île que nous y croisons ont l’esprit calme, heureux et réfléchi, comme nos ancêtres agriculteurs, figurants des tableaux du peintre adoptif.