La récolte québécoise de maïs était complétée à 48 % au 1er novembre et était beaucoup plus avancée en Montérégie quelques jours plus tard.

« Dans mon coin, les champs sont propres », a indiqué Christian Overbeek, président de la Fédération des producteurs de cultures commerciales. Dans cette région de Saint-Hyacinthe, les labours et les travaux de nivelage sont déjà en cours, même s’il reste encore « quelques champs » non récoltés. Certains producteurs attendent que le maïs sèche un peu plus avant de moissonner.

Selon La Financière agricole, la récolte de maïs était complétée à 48 % au 1er novembre et le taux d’humidité variait de 21 % à 28 % en Montérégie. Le rendement est considéré comme légèrement inférieur à la moyenne à Saint-Hyacinthe et à La Prairie, et autour ou légèrement supérieur à la moyenne à Granby. Selon M. Overbeek, le rendement oscille entre huit et neuf tonnes à l’hectare, alors que la moyenne de cette région est de près de dix tonnes. Le poids spécifique est bon et il n’est pas rare de trouver du maïs de 71 kg à l’hectolitre en Montérégie. Le mois d’octobre exceptionnel a permis d’obtenir de bons résultats, au moins dans les champs qui n’ont pas été semés trop tardivement. Il faut noter aussi que la verse provoquée par les restes de l’ouragan Irene a compliqué la récolte puisque les battages devaient parfois se faire en angle et le rendement était un peu affecté.

Retard par endroits

Les régions plus au nord et à l’est du Québec sont toutefois beaucoup moins avancées qu’en Montérégie. Au 1er novembre, seulement 35 % du maïs était récolté au Centre-du-Québec, 30 % dans Lanaudière et 20 % au sud de Chaudière-Appalaches. Les retards dans la maturité du maïs et du soya ont forcé plusieurs producteurs à commencer la récolte tardivement. De ce fait, il manquait parfois de moissonneuses-batteuses et de séchoirs pour gérer le soya et le maïs en même temps. Il faudra d’autres périodes de beau temps pour terminer les travaux dans ces régions.

Soya

Toujours selon la FADQ, la récolte de soya était complétée à 87 % au 1er novembre et la récolte est terminée à plusieurs endroits. « Les rendements sont décevants », admet Christian Overbeek, qui parle d’une moyenne de trois tonnes à l’hectare en Montérégie, pour des variations de 2,5 à 5 tonnes. La qualité est bonne en général.