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Il faudra que la productivité agricole globale s’accroisse de 28 % dans les 10 prochaines années, soit le triple de l’augmentation enregistrée durant la dernière décennie, pour atteindre l’objectif « Faim zéro » des Nations unies en 2030 tout en maintenant les émissions de gaz à effet de serre agricoles sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.
C’est ce qui ressort d’un récent rapport sur les perspectives agricoles 2022-2030 de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Pour ce faire, les organisations internationales calculent que les rendements des cultures devront connaître une augmentation de 24 %, ce qui représente le double de l’augmentation des 10 dernières années, et la productivité des élevages, de 31 % en moyenne. « Il est urgent d’agir de façon globale pour stimuler l’investissement et l’innovation agricoles et permettre des transferts de connaissances, de technologies et de compétences. Des efforts supplémentaires seraient en outre nécessaires pour réduire les pertes et le gaspillage alimentaires et limiter la surconsommation de calories et de protéines, en particulier d’origine animale », préviennent les analystes de la FAO.
Selon les projections, les émissions de GES en lien avec l’agriculture augmenteront de 6 % par année en 10 ans, principalement en raison des élevages, qui produiront à eux seuls 90 % des émissions agricoles mondiales. Cette progression est toutefois appelée à ralentir en raison de l’amélioration des rendements et de la diminution de la part de la production de ruminants.