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Elle effectue un retour sur notre marché, la herse rotative, en outil de préparation de sol. En plus des grandes illustrations explicatives disponibles dans la version papier du magazine, nous reproduisons ici l’intégral de l’article auquel nous ajoutons deux vidéos d’un manufacturier montrant les machines au travail.
Une illustration de montage
Ici, une herse rotative est combinée avec un semoir pneumatique dont la trémie est portée et actionnée à l’avant du tracteur.
Démonstration au champ
Cette fois, une herse employée en solo pour la préparation du lit de semence.
« Depuis 4 ou 5 ans, il y a un regain d’intérêt pour la herse rotative », note André Rodier, responsable de comptes pour le groupe Kverneland. Chez Lemken, le directeur commercial, Laurent Letzter, mentionne que « les producteurs sont satisfaits de la qualité du travail et les résultats positifs se répandent de bouche à oreille ». La herse rotative prépare le sol pour le semis en un seul passage au lieu des deux ou trois coups standards du vibroculteur. « On réalise ainsi des économies de carburant de 10 à 25 %. La vitesse d’avancement est de 8 à 9 km/h », affirme André Rodier. De plus, ajoute ce dernier, le semoir peut suivre la herse ou être combiné à celle-ci. « C’est un équipement polyvalent, indique Laurent Letzter. Par exemple, dans un sol accidenté, à la suite d’un labour difficile, le passage de la herse permettra de niveler le sol. »
Le travail de sol de la herse rotative consiste à préparer le lit de semence qui, généralement, se travaille sur une profondeur de 10 cm. En surface, on retrouve une épaisseur de sol rugueuse d’environ 3 cm : plus le sol est sensible à la battance, plus la surface doit être rugueuse. Ensuite, on assure un bon contact entre la semence et le sol en formant une couche de terre fine de 2 cm. Enfin, la base du lit de semences (de 5 cm) doit être ferme, elle permet un approvisionnement en eau par capillarité. « Le résultat du travail de la herse rotative est un lit de semence homogène; on assure aussi un meilleur contact entre la semence et les particules de terres fines », souligne Laurent Letzter.
La herse rotative comporte une série de rotors équipés de dents, qui tournent autour d’un axe vertical. Animées par la prise de force du tracteur, ces dents démêlent le sol sans le retourner. « La couche de sol asséchée demeure en surface », indique André Rodier. Entre les rotors et le rouleau, on trouve habituellement une barre ou une planche niveleuse. En plus de niveler le sol, elle enfouit les roches de petites dimensions. « Plus on abaisse la barre, plus le travail de sol sera agressif », note Laurent Letzter. « Il existe différents diamètres de rotors laissant passer ou non les roches. Les petites sont enfouies tandis que les plus grosses sont repoussées de chaque côté à l’extérieur de la largeur de travail », mentionne M. Rodier. Le rouleau contrôle la profondeur du travail et tasse le sol. Selon le fabricant, une douzaine de modèles de rouleau sont offerts.
« Le rouleau porte le poids de la herse rotative sur la largeur de travail. On y gagne dans l’uniformité. Avec cet équipement, on peut aller chercher un haut niveau de précision dans la préparation du lit de semence », soutient André Rodier. De son côté, Lemken mise également sur la combinaison des opérations de travail de sol et de semis. Une façon de faire populaire en Europe et qui soulève de plus en plus d’intérêt au Québec.