Après d’importantes inondations au printemps, une tempête de grêle a endommagé les champs de plusieurs fermes, en Estrie, lundi dernier.

Les pertes de récoltes liées à cet épisode pourraient d’ailleurs être supérieures à celles causées par les pluies diluviennes du mois de juin, selon la direction régionale de la Financière agricole de Sherbrooke.

En entrevue avec la Terre, le directeur régional, Alain Perras, a affirmé avoir reçu près d’une trentaine d’avis de dommages à la suite de l’averse de grêle. « Nous avons versé environ 80 000 $ aux gens touchés par les pluies en juin et nous en sommes déjà à 40 000 $ avec seulement deux clients victimes de la grêle », a-t-il estimé. Monsieur Perras explique que certains producteurs ont perdu l’entièreté de leur récolte.

La ferme JoualVert de Coaticook, qui distribue des paniers de légumes biologiques, a été particulièrement éprouvée par les intempéries. Les propriétaires estiment avoir perdu près de 85 % de leur récolte.

« Habituellement, la grêle fait des trous dans les feuilles ou déracine certains légumes, explique Stéphanie Leclerc. Mais là, les grêlons étaient gros et, à cause du vent, ils tombaient presque horizontalement. C’est comme si une lame de rasoir était passée dans nos champs. »

Bien que la petite entreprise maraîchère ne soit pas assurée par la Financière agricole, plusieurs agriculteurs du réseau de paniers de légumes d’Équiterre ont contacté les propriétaires pour leur offrir des légumes gratuitement.