Jeunesse 26 juin 2024

Une agricultrice en vedette dans Être ado

Durant cinq ans, soit toutes ses années au secondaire, Victoria Pfeiffer, comme neuf autres adolescents du Québec, a laissé les caméras venir chez elle, à la ferme familiale, pour illustrer son adolescence dans la série documentaire Être ado, diffusée à Télé-Québec. « Je voulais montrer ma réalité. Il n’y a pas tant de jeunes qui sont en agriculture. Je voulais aussi montrer qu’on peut grandir dans une ferme sans être jugé par les autres et qu’il y a des bons côtés », soutient celle qui a aujourd’hui 17 ans. Elle avait répondu à un appel lancé par l’Union des producteurs agricoles.

Victoria est l’une des 10 jeunes de la série documentaire Être ado, produite par les Productions KOTV.

Victoria n’avait que 11 ans la première fois que l’équipe de tournage est débarquée chez elle, à Saint-Cyrille-de-Wendover, dans le Centre-du-Québec. « À l’époque, j’étais vraiment timide. Ça m’a aidée à me dégêner. L’équipe m’a mise à l’aise, et au fil des années, c’est devenu plus normal », souligne-t-elle. L’agricultrice mentionne que les messages positifs ont été nombreux à la suite de la diffusion de la série. Certains ont même souligné revivre des souvenirs de leur adolescence à travers les images. 

Cette année, Victoria aide ses parents avec leurs 1 000 chèvres, dont entre 300 et 500 sont des chèvres laitières. « J’aime travailler à la ferme; ce n’est pas une contrainte. J’aime que ce soit différent tous les jours », dit-elle. 

La jeune femme partira en août vers le Texas, aux États-Unis, pour suivre une formation universitaire afin de travailler ensuite avec les chevaux. « Là-bas, c’est l’État des chevaux », indique celle qui participe à quelques rodéos.

Grandir avec les animaux

Victoria a grandi au milieu des animaux, autant à la ferme familiale que dans sa famille élargie; grands-parents, oncles et tantes ont des fermes avec des animaux. « Je suis la plus vieille de ma famille. J’ai donc passé beaucoup plus de temps avec des animaux qu’avec des humains! » affirme l’aînée de cinq enfants. Même dans son parcours scolaire, elle a été en contact avec des chevaux puisqu’elle a suivi un programme de sport-études en sport équestre de la 1re à la 3e secondaire. Ça lui a permis d’en apprendre davantage sur ces animaux et a potentiellement confirmé son choix de carrière. Son objectif est d’avoir une ferme, possiblement équestre, mais elle n’exclut pas d’autres animaux comme des veaux et des vaches. « J’aime beaucoup les chèvres, mais je veux essayer autre chose et voir d’autres horizons », dit-elle.