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En forme de ballon de football et de couleur jaune foncé avec de fines rayures d’un blanc presque argenté, le melon coréen n’est pas un melon comme les autres. En effet, sa pelure est si mince qu’il n’est pas nécessaire de l’enlever pour le manger. Son goût sucré et rafraîchissant est décrit comme étant à mi-chemin entre le melon et le concombre.
« C’est un fruit tellement bon et facile à manger! Il suffit de le laver, de le couper en morceaux et d’enlever les graines. Sa chair est blanche et croustillante, un peu comme la pomme ou le melon miel », explique Julie Nichols, présidente fondatrice de la ferme Organzo, de Mont-Saint-Hilaire, qui en cultive dans ses champs.
Originaire d’Asie, où il est très populaire, surtout en Corée, le melon coréen pousse bien sous notre climat. « Chaque année, on fait venir les graines de Corée et on les sème au printemps. On récolte ensuite le fruit mûr vers la fin du mois d’août ou le début de septembre », ajoute la maraîchère.
Puisqu’il est encore peu cultivé au Québec, le melon coréen qu’on voit dans les marchés asiatiques provient souvent des États-Unis ou du Mexique. Moins connu des Québécois, il demeure populaire auprès de la clientèle originaire d’Asie, qui le consomme frais, mais aussi sous forme d’un plat d’accompagnement, qu’on appelle le jangajji. Il est alors mariné avec des piments, du vinaigre, du sucre et de la sauce soya. Ce joli melon orange et jaune, plein de vitamine A et C, a assurément de quoi nous étonner!