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Un groupe d’étudiants de 2e année du programme de Gestion et technologies d’entreprise agricole de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), campus de La Pocatière, a réalisé un projet visant à mettre en valeur la race de bovins Speckle Park. Celle-ci, qui est répandue en Saskatchewan, demeure peu présente au Québec.
Chaque membre de l’équipe apportait son expertise : Gabriel Caron se chargeait du marketing; Caleb Vachon, des ressources humaines; Samuel St-Pierre, de la production, et Coralie Fiset-Dubé, en tant que cheffe d’équipe, supervisait l’ensemble.
Cette dernière souligne : « C’est une race maternelle; le vêlage se fait bien. C’est aussi une race acère, ce qui veut dire que les sujets n’ont pas de cornes, comme la race Angus, à laquelle on la compare. »
L’un des objectifs du projet était d’évaluer le gain de poids moyen pour un mâle et celui pour une femelle. « Avec des gains de poids à 3,11 lb pour la femelle et 3,43 lb pour le mâle, les résultats ont dépassé nos espérances », ajoute Coralie fièrement. Les animaux étaient nourris avec un fourrage de deuxième coupe agrémenté d’un mélange de maïs moulu, de suppléments et de drêche de microbrasserie.
Entrepreneurs en herbe
Ce projet n’était pas qu’une expérience académique, mais une immersion complète dans les rouages de l’entrepreneuriat agricole. En effet, les étudiants ont dû naviguer depuis l’élaboration d’un plan d’affaires jusqu’à la commercialisation. Cette expérience a été particulièrement enrichissante pour les jeunes, dont la plupart sont issus de familles de producteurs laitiers ou avicoles, puisqu’elle leur a permis d’explorer une production différente de celle à laquelle ils étaient habitués, note Charles Lépine, coordonnateur des projets.
Pour Coralie, cette expérience a été formatrice non seulement sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan personnel.
Comme le souligne l’enseignante Catherine Dionne, « les élèves gagnent en maturité », ce qui fait de cette initiative une étape cruciale dans leur parcours éducatif et professionnel.
La bienveillance envers les animaux était de plus au cœur de leurs préoccupations, assurant un environnement confortable et propre pour les bovins jusqu’à l’abattage. Les deux bovins ont ensuite été confiés à des artisans locaux pour la découpe et la transformation de leur viande.