Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Prends ta loupe et ouvre grand les yeux! Les trichogrammes sont de minuscules guêpes de l’ordre des hyménoptères qui mesurent moins d’un millimètre.
Tu connais l’expression « les petites bébittes ne mangent pas les grosses »? Eh bien, les trichogrammes sont l’exception qui confirme la règle! Ne te méprends pas, ces petits insectes sont inoffensifs pour l’humain, mais représentent un réel danger pour d’autres insectes plus gros qu’eux, et ce, en raison de leur nature parasitoïde.
Un parasitoïde est un organisme vivant qui utilise un autre organisme pour se reproduire. Selon l’espèce, certains pondent leurs œufs à l’intérieur d’insectes vivants, alors que d’autres pondent directement dans les œufs d’autres insectes. Cette incubation donne naissance à de petites larves qui grignotent lentement l’intérieur de la victime, ce qui finit par causer sa mort.
Ainsi, les trichogrammes sont utilisés en agriculture pour lutter contre certaines espèces d’insectes ravageurs. Ils sont élevés dans des espaces contrôlés et leurs œufs sont placés dans des trichocartes. Dans le maïs sucré, ces trichocartes sont installées sur les plants de maïs et libèrent des milliards de trichogrammes qui pondent leurs œufs dans ceux de la pyrale du maïs, un des pires ravageurs de cette culture.
Les trichogrammes constituent une solution de rechange efficace et sans risque aux insecticides. D’ailleurs, plusieurs espèces de parasitoïdes sont naturellement présentes dans la nature. Les producteurs agricoles peuvent les protéger en aménageant des espaces propices à la biodiversité et en utilisant les insecticides seulement en dernier recours.