Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Danny Simard vient de terminer ses études en acériculture au Centre de formation agricole Saint-Anselme, et son plan d’affaires est clair : il veut produire son sirop d’érable en achetant une érablière d’environ 10 000 entailles et en commercialisant ses produits de l’érable à San Francisco et dans l’ouest des États-Unis. « L’érable n’est pas très connu dans l’Ouest américain. Un sucre non raffiné, biologique, carboneutre; c’est tout ce volet que je veux exploiter », indique celui qui prend présentement part à une formation sur le lancement d’entreprise. « J’ai des amis à San Francisco; j’y vais de temps à autre. J’ai regardé le sirop sur les tablettes et il y a seulement trois compagnies de présentes. Je crois qu’il y a une belle opportunité là-bas », indique-t-il.
Sa première scie mécanique
Dans la fin de la trentaine, Danny entame son changement de carrière vers l’acériculture, lui qui travaille dans la restauration. Il a découvert l’érable il y a quelques années en aidant le père de son conjoint, qui exploite une érablière de 25 000 entailles dans Chaudière-Appalaches. La passion de l’érable a pris racine en lui et l’a motivé à s’inscrire à une formation uniquement sur l’acériculture. « Je ne connaissais pas ça, mais il y a beaucoup de science dans l’érable, que ce soit le vacuum, l’étanchéité du réseau, la gravité, la propreté de l’entaille… On a passé plusieurs jours en forêt, dont deux semaines avec un ingénieur forestier. C’était vraiment le fun. Je me suis même acheté une scie mécanique! » commente-t-il. Le futur acériculteur assure qu’il a dû faire des sacrifices puisque durant cette formation d’un an, à raison de cinq jours par semaine, il travaillait les soirs comme serveur. Pour recevoir son diplôme, il devait aussi prendre part à un stage dans une érablière. Il a choisi celle de son beau-père. « Travailler sur le terrain a vraiment confirmé que ça m’intéressait! » assure-t-il.
La transformation
Danny Simard ne veut pas d’une érablière de 30 000 entailles qui accaparerait trop de temps. « On s’entend que c’est la transformation qui est le plus payant. Je veux avoir une érablière plus petite, de 10 000 à 12 000 entailles environ, afin d’avoir assez de temps pour la transformation, le jardinage [l’aménagement forestier] et pour développer les marchés et aller voir les clients. Maintenant que mon plan d’affaires est terminé, je serais prêt à parler à des producteurs pour louer ou acheter une érablière. »
Le message est passé!