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Le sureau est un arbre fruitier qui pousse naturellement dans nos forêts. Ses minuscules baies foncées en grappe sont connues pour leurs propriétés médicinales et nutritionnelles.
Commercialisé sous forme de teinture ou en sirop, le sureau contient deux fois plus d’antioxydants que le bleuet ou la canneberge, ce qui en fait un allié de notre système immunitaire. Le goût de fruit rouge de ses baies et le doux parfum de ses fleurs offrent de multiples possibilités de transformation sous forme de boissons, de pâtisseries ou de confitures.
Sylvain Mercier en cultive depuis 20 ans dans ses champs de Saint-Bernard-de-Lacolle, en Montérégie. Il est un pionnier de la culture du sureau au Québec. « Le cultivar que l’on privilégie dans nos vergers a été développé dans les années 1960. Ce n’est pas le même que celui qu’on trouve dans la nature. La plus belle période au verger est celle de la floraison, vers la fin juin, et ensuite, la récolte commence vers la fin du mois d’août. »
Le producteur commercialise ses sirops sous la marque Suro, dans plus de 3 000 magasins à travers le Canada. Le principal défi qu’il rencontre dans son verger de 8 000 plants de sureau, ce sont les prédateurs. « Dès qu’on concentre des fruits à un endroit, on se retrouve avec des prédateurs. Les oiseaux, les chevreuils, et certains insectes, comme la drosophile et le foreur du sureau, s’y attaquent particulièrement. Le problème avec le sureau, c’est qu’il est un peu trop grand pour qu’on puisse le couvrir de filets. On accepte donc de partager notre récolte! »