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Croquer dans un radis noir est une expérience à faire au moins une fois dans sa vie!
Plus gros et beaucoup plus piquant au goût que le radis rose, le radis noir est traditionnellement mangé par les Français avec un bout de baguette beurrée pour adoucir la bouchée.
Manon Hamelin est l’une des rares agricultrices québécoises à en produire, aux Fermes A. Monchamp et Fils, à Saint-Michel, en Montérégie. Puisqu’il aime le climat frais et déteste la chaleur, le radis noir est cultivé au printemps et tard en saison, sa maturité nécessitant 60 jours.
« C’est un légume plutôt méconnu au Québec. Les Russes et les Roumains le coupent en deux et creusent une cavité qu’ils remplissent de miel. Ils boivent ensuite le jus qui se forme au bout de quelques heures, comme remède contre la grippe ou le mal de gorge. C’est un légume également très demandé par les juifs, lors de certaines fêtes traditionnelles où il est servi en souvenir d’une famine où les gens n’avaient que du radis noir à manger. Pendant cette fête, le radis noir sort à coup de palettes, mais le reste de l’année, la demande est plutôt tranquille », dit Manon Hamelin qui, de son côté, le mange en crudité, assaisonné de trempette.
Doté d’une épaisse pelure noire qu’il faut enlever avant de le manger, le radis noir se conserve longtemps, explique la productrice. « Ce n’est pas comme un radis rose qui se fane en quelques jours. Le radis noir peut se conserver jusqu’à un an. »