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Avec sa silhouette pommée et ses feuilles panachées de rouge et de blanc, le radicchio a des allures de chou rouge, et pourtant, c’est bel et bien une salade. Originaire du nord de l’Italie, il est traditionnellement servi cru, mais il peut aussi être braisé, grillé ou même utilisé dans un risotto.
Comme il peut tolérer des gels allant jusqu’à -5 °C, il est bien adapté au climat québécois. Catherine Audet, de la ferme La Clé des champs, à Saint-Camille, en Estrie, le cultive dans ses champs jusqu’en octobre.
« On le démarre en serre au début d’avril, puis on fait trois transplantations successives au champ, de façon à avoir des récoltes en août, en septembre et en octobre. Les derniers qu’on récolte vont se conserver en chambre froide jusqu’en janvier, ce qui nous permet d’avoir de la bonne salade en hiver », dit la productrice.
Faible en calories, riche en vitamine K et en antioxydants, c’est un très bon légume pour la santé. « Le radicchio est encore très méconnu au Québec », constate Catherine Audet. « On a l’habitude de le voir haché en mesclun, mais quand les gens le voient entier, ils l’associent au chou rouge. Pourtant, il n’est pas dans la famille des crucifères, mais bien dans celle des chicorées, dont fait aussi partie l’endive. C’est très bon en salade, dans un mélange comportant des fruits comme des pommes, ou arrosé de vinaigre de framboise ou de sirop d’érable, dont les goûts sucrés ou acidulés accompagnent bien son amertume. Chez nous, on le parsème de canneberges séchées, et c’est notre salade rouge de Noël! »