Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Les congés de tempête n’existent pas dans le monde agricole. Et quand il faut continuer à travailler, la souffleuse à neige permet de sauver la mise.
Quand l’hiver arrive, les animaux doivent encore être nourris, le lait ramassé en camion, la moulée livrée… Sans oublier les érables, qui devront être entaillés. Lorsque la paie dépend du déneigement (un camion qui vient chercher le lait peut passer son chemin devant une cour enneigée!), mieux vaut avoir sa propre souffleuse à neige à portée de main, à toute heure du jour.
Avaler et recracher la neige
En ville, vu le manque d’espace, la tâche est parfois divisée entre deux machines : l’une pousse la neige avec sa gratte, l’autre la souffle dans un camion qui l’achemine dans un dépotoir. À la campagne, comme on peut se permettre d’envoyer les flocons directement sur le terrain, on fait d’une pierre deux coups. À l’avant de la souffleuse aux allures de tracteur, une vis sans fin tourne à l’horizontale, ce qui permet à la machine d’avaler la neige. Celle-ci est ensuite propulsée dans les airs par un gros ventilateur activé par l’arbre d’entraînement ou par le système hydraulique du tracteur. À son extrémité, un clapet permet d’ajuster avec plus de précision l’orientation du jet.
Gérer ses flocons
L’autonomie a un coût : les souffleuses compactes dont les agriculteurs et agricultrices ont besoin peuvent coûter entre 4 000 $ et 5 000 $, voire jusqu’à 6 000 $. Ce n’est pas une mince affaire de faire face à l’hiver!