Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’homme a compris il y a plusieurs siècles qu’il pouvait aider les végétaux à croître en utilisant certaines substances. Les premières traces d’utilisation de fertilisants remontent à environ 1 000 ans avant la naissance de Jésus-Christ. L’histoire ne dit pas quel individu a découvert cette astuce ni de quelle façon. Peut-être quelqu’un a-t-il remarqué que l’herbe était plus verte et plus grasse à l’endroit où les chiens faisaient leurs petits besoins? Ce n’est qu’une supposition : n’utilise pas cette hypothèse non scientifique dans ta prochaine communication orale!
Une solution simple et durable
Au départ, les fertilisants utilisés étaient d’origine biologique. Le compost, la cendre, les coquillages, les déchets végétatifs ainsi que le fumier servaient à nourrir les sols. Il en fut ainsi pendant près de 3 000 ans, jusqu’à ce que les premiers engrais minéraux fassent leur apparition vers 1840. Ceux-ci se sont perfectionnés au fil des progrès réalisés dans le domaine de la chimie. On ne parle alors plus de fertilisants organiques, mais d’engrais chimiques produits en laboratoire.
Une révolution agricole
Après la Seconde Guerre mondiale, qui s’est terminée en 1945, l’agriculture industrielle s’est développée. Le recours aux additifs d’azote, de potassium et de phosphore s’est alors grandement répandu sur les terres. Ainsi, il est devenu possible d’offrir des aliments de qualité en abondance après une période de disette. La vie était belle et le futur semblait à l’épreuve des famines, jusqu’à ce que nous découvrions que les engrais chimiques n’étaient pas sans danger…
Des engrais verts
En effet, lorsqu’on les utilise massivement, les engrais chimiques peuvent changer le pH des sols et déséquilibrer la flore microbienne qui s’y trouve.
Ils peuvent aussi parfois se retrouver dans les cours d’eau avoisinants, nuisant à la biodiversité de ceux-ci. De plus en plus d’agriculteurs réduisent leur utilisation d’engrais chimiques en optant pour des cultures de couverture, qu’on appelle aussi « engrais verts ». Une culture de couverture est une plante, ou un mélange de plantes, semée après ou pendant la culture principale et qui ne sera pas récoltée ou détruite à l’automne. Cette solution permet entre autres à la terre de conserver ses nutriments et de protéger la culture principale contre certains ravageurs et maladies.