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C’est le temps de la dinde, de la tourtière, du ragoût, et de la gelée de canneberges qui accompagne le tout! Ce petit fruit rouge acidulé peut se manger cru, mais mieux vaut l’accompagner d’un peu de sucre, le faire sécher, l’ajouter à des muffins ou le transformer en jus pour en apprécier la saveur. Au Québec, on l’appelle souvent « atoca », un mot emprunté aux langues iroquoises. En Acadie, la canneberge est affectueusement surnommée « pomme de pré » et en France, on parle d’airelle rouge d’Amérique du Nord. Mais qu’en est-il de ses origines?
Un petit fruit indigène
Avant même que les premiers explorateurs européens ne mettent les pieds en Amérique du Nord, les peuples autochtones du continent récoltaient déjà la canneberge. Ils l’utilisaient pour teindre les vêtements, enrober les viandes et les poissons afin de les conserver, et traiter certains problèmes de santé. Ils ont d’ailleurs eu recours à ce fruit riche en vitamine C pour soigner les colons atteints du scorbut.
Un créneau bien de chez nous
La culture commerciale de la canneberge a commencé au Wisconsin en 1810. C’est en 1939 qu’elle s’implante officiellement au Québec dans la région du Centre-du-Québec. Un grossiste en fruits et légumes du nom d’Edgar Larocque a eu l’idée d’importer des vignes de ce fruit dans la municipalité de Lemieux après en avoir fait la découverte lors de voyages au Massachusetts.
Plusieurs producteurs allaient emboîter le pas au fil des décennies, si bien que le Québec se classe maintenant dans les premières places du palmarès mondial de la production de canneberges avec l’État du Massachusetts et celui du Wisconsin, qui est bon premier.
Un classique du temps des Fêtes
On associe spontanément la gelée de canneberges à la dinde servie lors du repas du réveillon. Certains la préfèrent avec la tourtière, d’autres aiment bien l’ajouter à leur ragoût. Il n’y a pas de mauvaise façon de la savourer! Cette tradition nous parviendrait des États-Unis et aurait pris racine au Québec dans les années 1950. Ce sont les annonces publicitaires télévisées diffusées chez nos voisins du sud qui nous auraient donné envie de copier ce comportement alimentaire.
Allez! C’est le moment de te régaler!