Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Très populaire dans certaines régions comme Charlevoix, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord, la gourgane est pratiquement inconnue dans d’autres parties du Québec. Cette grande fève aux gros pois aplatis fait pourtant partie de notre patrimoine culinaire depuis fort longtemps.
Cultivée depuis la préhistoire, la gourgane aurait été apportée en Amérique du Nord par les premiers colons venus d’Europe. Depuis ce temps, elle est cultivée dans nos contrées. On la sert principalement en soupe, dans une recette qui contient du lard salé, des légumes en dés comme des carottes, du chou et des haricots, de l’orge et des herbes salées.
Martial Junior Hovington en cultive à sa ferme biologique de Grandes-Bergeronnes, sur la Côte-Nord.
La culture de la gourgane n’est pas très compliquée, explique-t-il. « J’ai été surpris de voir à quel point c’est productif. Il faut faire attention aux parasites, en particulier les pucerons. Heureusement, les coccinelles nous aident! »
En plus de les préparer en soupe, ses clients aiment les croquer crues. « On les écosse et on mange le pois », explique Martial Junior Hovington.
La gourgane est nutritive et riche en protéines. Elle peut être transformée en farine et ne contient pas de gluten.