Délaissée par les consommateurs au profit des supermarchés il y a quelques décennies, la vente de proximité connaît un regain de popularité. Ce mode de vente sans intermédiaire entre le producteur et le consommateur charme les clients en quête d’une expérience plus chaleureuse que celle offerte par les grandes surfaces. Les marchés publics, les marchés virtuels, les paniers offerts par des fermes, les kiosques en bordure de routes, l’autocueillette et l’agrotourisme sont des marchés de proximité qui font de plus en plus d’adeptes à travers la province.

Des avantages recherchés

Les marchés de proximité garantissent l’accès à des produits frais, diversifiés et de qualité en plus d’offrir à la clientèle une meilleure connaissance de la provenance des aliments et des modes de production. C’est en discutant avec le vendeur d’un kiosque qu’un client peut en apprendre davantage sur l’histoire de la ferme, le type d’agriculture prôné par celle-ci et, pourquoi pas, la météo annoncée pour le lendemain! 

En plus de la convivialité que permet la vente de proximité, son caractère écologique en convainc plusieurs. Les émanations de gaz à effet de serre produits par le transport routier sont grandement réduites et le suremballage des aliments est évité. 

Finalement, les avantages économiques sont nombreux. La présence des producteurs et de leur équipe sur les lieux de vente permet une plus grande visibilité des produits québécois. Chaque consommateur qui effectue des achats dans un marché de proximité contribue directement à l’économie locale et régionale. 

Si plusieurs restaurateurs, détaillants, hôtels et établissements scolaires ou de santé se targuent d’utiliser des produits locaux dans l’élaboration de leurs menus, ce n’est pas pour rien : il s’agit d’une plus-value recherchée par les clients qui tisse le tissu social et assure la pérennité d’une portion de l’activité agricole de notre Belle Province!

Cet article a été publié dans l’édition du 24 juillet 2024 de La Terre de chez nous dans la rubrique Jeunesse.