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Des drones qui survolent les vergers pour cueillir des pommes, des robots qui récoltent les fraises mûres, un gel qui permet aux semences de germer avec très peu d’eau… Ces technologies semblent tout droit sorties d’un film de science-fiction et pourtant, elles existent déjà! S’il est vrai que les trois inventions susmentionnées ne sont pas encore utilisées au Québec, plusieurs autres technologies au service de l’agriculture, ou agtech, font graduellement leur apparition dans nos fermes.
La science à la rescousse
Ces innovations technologiques sont présentes dans tous les aspects relatifs à l’agriculture : la biotechnologie, les logiciels de gestion, la robotique et l’équipement, la bioénergie, les biomatériaux et les systèmes de production. Des entreprises un peu partout sur le globe se mobilisent autour de différents problèmes rencontrés dans les fermes et développent des solutions technologiques pour les résoudre. Pénurie de main-d’œuvre, hausse des prix de l’énergie, gaspillage alimentaire, manque d’eau, intempéries… Là où il y a un problème, il y a une solution, et de nombreux cerveaux scientifiques sont prêts à relever ces défis!
Le Québec, chef de file
En 2023, le Québec compte plus du tiers des entreprises de technologie agricole canadiennes sur son territoire. Le développement de celles-ci est grandement attribuable aux incitatifs des gouvernements fédéral et provincial pour développer l’autonomie alimentaire du Québec. On n’a qu’à penser aux bouleversements vécus pendant la pandémie et depuis le début de la guerre en Ukraine pour comprendre à quel point il est important de ne pas trop dépendre des autres pays pour nourrir notre population.
Des innovations d’ici
Il existe actuellement environ 250 entreprises de technologie agricole au Québec, dont Larvatria, qui a mis au point un procédé industriel afin de transformer du fumier de porc en biofertilisant grâce à des mouches. Celles-ci se nourrissent des bactéries présentes dans le fumier et l’échange de salive confère à cet engrais des propriétés antiparasitaires. Les mouches sont ensuite utilisées pour produire une farine protéinée qui servira à nourrir les animaux. Le programme AIR, québécois lui aussi, permet aux producteurs de détecter des maladies fongiques et de réduire le recours aux pesticides grâce à des capteurs de spores mobiles et à des stations météo aux champs.
Qui sait, ta passion pour la science, l’informatique et la nature te propulsera peut-être un jour au sein d’une agtech québécoise afin d’aider les agriculteurs à affronter les défis de demain!