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« Pourtant, c’est un légume facile à cultiver », me répond Valérie Petit lorsque je lui demande pourquoi le chou-rave n’est pas plus connu.
Valérie est propriétaire avec son conjoint Jean-Philippe Côté de la Ferme Intention, à Grand-Saint-Esprit, dans le Centre-du-Québec. Elle croit que les autres crucifères (brocolis, choux-fleurs, navets, etc.) font encore de l’ombre au chou-rave, mais que ce dernier gagnerait à devenir… le chouchou de la famille!
Bien qu’il soit comestible en entier, tu l’apercevras plus souvent sur les tablettes avec une coupe de cheveux. Ses longues tiges feuillues peuvent se défraîchir rapidement, mais son bulbe de la taille d’une petite orange peut se conserver plusieurs semaines dans un endroit frais.
La Ferme Intention vend surtout ses choux-raves à des épiceries locales, mais ses légumes chéris sont aussi populaires auprès des restaurateurs. Pour Valérie, la meilleure façon de le mettre en valeur est de le manger cru, tout simplement! En bonus, il vient en deux coloris : vert tendre ou mauve pétant. Juteux et croquant, il est plus doux et sucré que le chou « ordinaire ».
Cela fait changement des carottes et des céleris… Qui sait, le chou-rave deviendra peut-être la star des boîtes à lunch à la prochaine rentrée scolaire?!
Mélanie Jannard, collaboration spéciale
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Ce texte a été publié sous la section jeunesse de l’édition du 24 août 2022 de La Terre de chez nous.