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Francis, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amené à occuper le poste que tu as présentement?
F : Mon parcours est un peu différent. Je viens du monde de la cuisine. En 2003, j’ai commencé à travailler dans la gastronomie à Montréal, où j’ai découvert la variété de légumes disponibles. Je me souviens des producteurs qui venaient avec des asperges ou des tomates; je pouvais sentir leur passion et la beauté de ces légumes. Parfois, je tombais sur des produits que je n’avais jamais vus auparavant, et cela m’a donné envie d’en découvrir davantage.
C’est ainsi que j’ai commencé à cultiver des légumes, puis à faire des semences. La cuisine m’a ouvert les yeux sur la beauté de tous les légumes disponibles dans le monde et sur toutes les possibilités qu’ils offrent.
En 2017, j’ai suivi une formation en horticulture et jardinerie pour en apprendre davantage sur l’agriculture. Puis, j’ai voulu apprendre à gérer une entreprise agricole. J’ai donc suivi une formation de trois ans en gestion et technologies d’entreprise agricole. J’adore découvrir de nouvelles variétés de produits. Quand un produit sort de mon jardin, que j’ai travaillé sur toutes les étapes de sa culture, de la semence à la récolte, et que j’obtiens un goût parfait, c’est comme un rêve devenu réalité.
En quoi consiste ton métier?
F : Le métier de semencier consiste à produire, à sélectionner et à vendre des semences pour les agriculteurs, les jardiniers et les horticulteurs. Les semenciers travaillent à améliorer la qualité, la résistance aux maladies et la productivité des semences pour répondre aux besoins de l’agriculture moderne.
Le métier de semencier demande une certaine polyvalence et de la curiosité. C’est un domaine où il faut être un peu touche-à-tout, mais c’est aussi ce qui le rend si intéressant. On vit avec les saisons, et chaque expérience est différente. C’est un métier qui permet de partager, de découvrir, d’expérimenter et de trouver de nouvelles variétés.
Crois-tu pouvoir avoir une incidence sur l’environnement avec ton métier?
F : Je suis récemment formé en agriculture et je suis conscient que la fertilisation peut avoir un effet négatif sur l’environnement. Je suis donc engagé à trouver des solutions durables pour minimiser cet effet. Mon objectif est également de développer des variétés de semences adaptées aux nouvelles réalités environnementales, tout en travaillant à reproduire des semences qui prospèrent sous notre climat. Bien que cela puisse prendre plusieurs années, il est essentiel d’investir dans la recherche et le développement pour trouver des variétés performantes pour l’avenir.