Jeunesse 22 novembre 2024

Choix de carrière : psychologue

Émylie, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amenée à devenir psychologue pour la clientèle agricole?

J’ai fait des études typiques en psychologie, du baccalauréat jusqu’au doctorat en psychologie organisationnelle. La psychologie organisationnelle est tournée vers le milieu du travail, que je trouvais intéressant avec ses dynamiques entre les groupes d’individus au travail.

Pendant mon doctorat, j’étais conseillère en relations humaines et transfert d’entreprise pour les familles chez ProConseil, un club-conseil en gestion et en agronomie. Lors de transferts d’entreprise, les frictions apparaissent et il faut parfois les régler au niveau familial avant d’aider sur l’aspect professionnel du transfert. Avec mon collègue, nous avons décidé de créer un service de psychologie adapté aux réalités des producteurs agricoles. La psychothérapie étant un acte réservé, mon titre de psychologue est important dans mon travail. 

En quoi consiste ton métier? 

J’offre un environnement neutre aux gens pour parler et se faire poser des questions afin d’alimenter la réflexion par rapport aux émotions, aux relations interpersonnelles, à la ferme, aux solutions, etc. Ma connaissance des réalités agricoles me permet de bien soutenir psychologiquement les producteurs, tout en apportant ma touche personnelle dans ma pratique. Il n’y a pas un profil unique en psychothérapie. 

À quoi ressemble une journée dans ton quotidien au travail? 

Je rencontre des clients. Au besoin, j’ai un superviseur pour m’éclairer sur certains points, puisque tout ce qui est discuté est confidentiel et ne peut donc pas être partagé avec mes collègues. Ne sachant pas dans quel état arriveront mes clients, je peux difficilement préparer mes rencontres. Puis, je fais de l’administration en gérant les rendez-vous et en rédigeant les dossiers des clients.