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Valérie, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amenée à devenir professeure?
J’ai fait un baccalauréat en agronomie, spécialisé en phytologie à l’Université Laval. J’ai travaillé aux Productions horticoles Demers sur les fraises en serre et aussi pour un chercheur de l’Université. Ces expériences m’ont ouvert les portes pour une maîtrise sur le pythium dans les tomates de serre. Cette recherche m’a permis d’avoir un passage direct au doctorat en phytologie végétale. J’ai fait deux postdoctorats avec Agriculture Canada à Saint-Jean-sur-Richelieu en partenariat avec l’Université Laval et aux Pays-Bas avec l’Université de Wageningue. J’ai ensuite obtenu un poste à l’Université McGill, où j’ai commencé mon laboratoire en horticulture.
En quoi consiste ton métier?
Être professeure consiste à enseigner, à faire de la recherche – dont de la supervision d’étudiants – et à rendre des services à la communauté scientifique. Ces mandats nécessitent de l’organisation, mais un professeur n’est pas seul pour le faire.
À quoi ressemble une journée dans ton quotidien au travail?
L’été, je fais surtout de la recherche en champ. La saison étant courte, c’est très intense. Je discute avec les étudiants de leurs projets de recherche et je rattrape tout ce que je n’ai pas eu le temps de faire pendant l’année scolaire. Pour l’automne et l’hiver, j’essaie de conjuguer l’enseignement, les rencontres avec les étudiants en recherche, les comités scientifiques et la révision d’articles scientifiques.
Au travers de toutes ces tâches, je fais de l’administration : je gère les budgets et les ressources humaines. Je dois m’adapter à chaque étudiant, car nous ne travaillons pas tous de la même façon.