Anne-Marie, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amenée à devenir conseillère en financement et productrice laitière? 

J’ai obtenu un diplôme d’études collégiales en technologie des productions animales à l’Institut de technologie agroalimentaire – campus de La Pocatière. J’en ai appris plus sur l’ensemble des productions agricoles. Les notions techniques me servent au quotidien à la ferme laitière. Ensuite, l’entente DEC-bac avec l’Université Laval m’a permis de terminer un baccalauréat en agroéconomie, profil entrepreneurial, en seulement trois ans. Mon stage professionnel m’a menée vers un emploi à La Financière agricole du Québec (FADQ) comme conseillère en financement. Je suis membre de l’Ordre des agronomes, ce qui est une belle valorisation de mon parcours universitaire. 

En quoi consistent tes métiers?

Comme conseillère en financement, je réponds aux questions sur les programmes de financement pour les entreprises du secteur dont je suis responsable. J’analyse leurs demandes de financement et de subvention. J’interagis avec différents intervenants du milieu agricole. Comme productrice laitière, je fais principalement la traite le matin et le soir, l’entretien des bâtiments et du terrain ainsi que la comptabilité. Je m’occupe du troupeau avec mon père et mon frère. Ces deux métiers sont complémentaires pour moi. La ferme laitière m’apporte les côtés terrain et entrepreneurial, alors que la FADQ m’apporte les côtés social et théorique de l’agroéconomie. 

À quoi ressemble une journée dans ton quotidien?

Je commence ma journée par la traite à la ferme. Puis, je réalise mes tâches de conseillère en financement. La moitié de la journée, je discute avec mes clients ou d’autres intervenants. L’autre moitié, j’analyse et fais le montage de leur dossier. Enfin, je rentre à la ferme pour faire la traite. Je suis très occupée, mais je suis passionnée par ce que je fais.