Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Mylène, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amenée à devenir notaire agricole?
J’ai fait des études en droit à l’université et ensuite, j’ai obtenu mon diplôme en droit notarial, mais je me suis réellement spécialisée en droit agricole grâce à ma pratique dans mon étude actuelle en Montérégie. Comme il y a très peu de formation en droit agricole, j’ai fait mon apprentissage sur le terrain, comme on dit, en côtoyant ma clientèle agricole au quotidien.
J’ai été présidente pendant plusieurs années du comité de droit agricole du réseau PME INTER Notaires. Depuis les 10 dernières années, je siège à ce comité avec d’autres collègues pratiquant en droit agricole et nous nous réunissons tous les mois pour échanger sur les enjeux de notre pratique et pour parfaire nos connaissances dans le domaine.
En quoi consiste ton métier?
J’accompagne les familles agricoles dans toutes les sphères de leur vie : financement, acquisition et vente de fermes, dossiers auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), planification testamentaire, etc. Les dossiers de transferts de fermes dans le cadre de l’intégration de la relève agricole demeurent, encore à ce jour, mes dossiers favoris. Être en contact avec ces jeunes constituant la relève agricole et être témoin de leur passion pour l’agriculture me fascine et me passionne. C’est un métier vraiment très enrichissant et rempli d’humanité; c’est la priorité pour moi.
À quoi ressemble une journée dans ton quotidien au travail?
Occupée! Aucune journée ne se ressemble, et c’est ce que j’aime. Il y a autant d’enjeux et de réalités différentes qu’il y a de familles agricoles à accompagner.