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Nicolas Tremblay, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amené à devenir apiculteur-transformateur?
J’ai grandi dans le monde des abeilles au sein de l’entreprise familiale, mais au début, je n’étais pas certain de vouloir reprendre l’entreprise. Mon baccalauréat en comptabilité était mon plan B. Finalement, j’ai décidé de me joindre à l’entreprise avec mon frère.
Tout a débuté avec la production de miel dans les années 1970. C’est à la fin des années 1990 que l’entreprise a commencé à produire de l’hydromel et a ouvert sa boutique dans un ancien moulin à farine. Graduellement, plusieurs autres produits se sont ajoutés au miel et à l’hydromel pour totaliser plus de 80 produits différents. Nous nous sommes ainsi spécialisés en transformation, alors que d’autres apiculteurs vont plutôt faire de la pollinisation ou du miel en vrac. C’est un vrai travail d’équipe!
En quoi consiste ton métier?
Dans l’entreprise, je suis le touche-à-tout. Je vais autant faire de l’administration et de la tenue de boutique qu’aller aux ruchers et participer à l’embouteillage de nos hydromels. En plus de ces tâches, je gère les ressources humaines et les commandes.
À quoi ressemble une journée dans ton quotidien au travail?
En tant qu’entrepreneur, je dois être assez polyvalent et j’essaie d’être partout en même temps. Je regarde les travaux à faire et je participe aux tâches aux ruches. Je m’occupe de l’entretien de la machinerie, je fais de la comptabilité, et je m’assure de remplir les commandes et de les envoyer.
Notre enjeu numéro un est maintenant la gestion des maladies et des parasites dans nos ruchers. L’apiculture se modifie avec le temps pour faire face aux nouveaux défis.