Jean-Charles Toupin, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amené à être agroéconomiste?

Quand j’étais jeune, mon père et mes oncles possédaient une ferme, donc j’ai grandi en étant très proche de l’agriculture. Après le secondaire, j’ai étudié la gestion et l’exploitation d’entreprise agricole, puis j’ai fait un baccalauréat en agroéconomie à l’université. J’ai toujours voulu trouver un travail où je pouvais utiliser ce que j’avais appris à l’école pour améliorer l’agriculture dans son ensemble. Mon métier d’agroéconomiste à l’Union des producteurs agricoles me permet de faire des analyses approfondies et de comprendre les problèmes dans leur contexte global. De plus, je poursuis une maîtrise en agroéconomie pour continuer à apprendre et à me perfectionner.

En quoi consiste ton métier?

Mon travail consiste à analyser les politiques gouvernementales et à voir comment elles affectent les producteurs agricoles. Par exemple, je m’occupe de sujets comme l’inflation, les taux d’intérêt, les statistiques agricoles et les dommages causés par les événements climatiques. Je dois comprendre les objectifs des politiques et comment elles vont changer la vie quotidienne des agriculteurs et leurs cultures ou leurs élevages. Il faut beaucoup de réflexion et une bonne capacité d’analyse pour faire ce travail. 

À quoi ressemble une journée dans ton quotidien au travail?

Je n’ai pas de journée typique, car mon emploi du temps dépend de ce qui se passe dans le monde de l’agriculture. Les questions et les demandes de mes supérieurs influencent mes journées. Mon travail principal est de trouver des réponses et des solutions aux problèmes agricoles. Lorsque j’ai du temps libre, j’effectue des recherches approfondies sur des sujets précis. Il est important de savoir ce qui se passe au Québec, mais aussi dans le reste du Canada et dans le monde. Cela rend mon travail très intéressant et stimulant!