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La Financière Agricole a reçu 851 avis de dommages d’une dizaine de régions du Québec, tous reliés à des excès de pluie ou de vent, ou encore la crue des eaux, à la suite du passage de la tempête post-tropicale Irene.
Seules l’Outaouais et l’Abitibi-Témiscamingue ont été épargnées par la tempête qui a traversé le Québec le 29 août dernier.
La quasi-totalité des avis ont été émis par quatre régions. La région Chaudière-Appalaches semble avoir été la plus affectée avec 407 avis, dont 274 provenant de Lévis et 133 de la Beauce. La Montérégie suit avec 197 avis de dommages. La moitié d’entres eux ont été proviennent de Saint-Jean-sur-Richelieu alors que 63 sont de Saint-Hyacinthe. Le Bas-Saint-Laurent et le Centre-du-Québec affichent respectivement 90 et 56 avis de dommages. Les six autres régions cumulent une centaine d’avis.
Aucun type de production n’a été épargné. Les céréales, décalées cette année à la suite du printemps pluvieux, ont à elles seules ont cumulé 183 avis, contre 123 pour le maïs-grain et 95 pour le soya. Les pommes affichent 48 avis de dommage, les cultures maraichères 43 et les légumes de transformation 29.
Selon Bill Robichaud, météorologue du Centre canadien de prévision des ouragans, le Sud-est du Québec, a reçu jusqu’à 150 millimètres de pluie. À certains endroits dans la vallée du Saint-Laurent, des rafales de vent de 100 à 129 kilomètres à l’heure ont été enregistrées. Des arbres ont été déracinés dans des érablières de la région de Québec et des vergers ont enregistré de fortes chutes de pommes au moment où la récolte entre dans sa période la plus importante.