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En 2018, la Commission européenne a interdit l’usage des néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles » sur le territoire européen.
En 2020, devant la baisse considérable des rendements de ses producteurs de betteraves sucrières, la France a autorisé, par dérogation, l’utilisation de semences enrobées aux néonicotinoïdes. Alors que le pays s’apprêtait à renouveler la dérogation à la fin janvier, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé illégales les dérogations pour des pesticides appliqués de manière préventive, comme c’est le cas dans la betterave. « J’ai convenu avec les représentants de la filière qu’on mettrait en place un dispositif qui permettrait de couvrir le risque de pertes qui serait lié à la jaunisse le temps qu’on trouve les alternatives dont on a besoin », a indiqué le ministre français de l’Agriculture, Marc Fesneau, au journal Le Monde.