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Premier exportateur mondial de viande, le Brésil perd un à un ses marchés à la suite d’un scandale de viande avariée.
La police brésilienne vient de mettre à jour un vaste réseau de corruption d’inspecteurs des viandes et de vente de bœuf et de volaille impropres à la consommation, révèle l’Agence France-Presse. Le scandale touche une douzaine de transformateurs, dont les géants JBS et BRF. Déjà, le Canada, la Chine, Hong Kong, l’Union européenne, le Japon, la Corée du Sud et le Chili ont frappé d’interdiction la viande en provenance du Brésil. Le ministre brésilien de l’Agriculture, Blairo Maggi, s’attend à ce que plus de 30 pays ferment ainsi leurs frontières. Les exportations de bœuf et de poulet de Brasilia s’élèvent à 10 G$/an.
Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), 104 établissements brésiliens sont autorisés à commercialiser des produits de viande au Canada. Seulement deux d’entre eux ont vu leur agrément suspendu par l’Agence. Aucun n’a exporté au Canada au cours des six derniers mois, a précisé l’ACIA à l’agence de presse Reuters.
Aucun transformateur impliqué dans le scandale n’a exporté aux États-Unis, a rassuré le département américain de l’Agriculture (USDA). Néanmoins, Washington a immédiatement resserré les inspections sur toutes les cargaisons de bœuf brésilien. Le Canada, qui vend près de la moitié de sa production de bœuf à l’étranger, pourrait tirer profit de la disparition momentanée de son concurrent sur les marchés internationaux.