Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le Japon rouvre simultanément ses frontières à la viande de bovins âgés de plus de 30 mois du Canada et des États-Unis.
Cette interdiction vieille de 16 ans a été mise en place à la suite de la découverte d’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), chez une vache de l’Alberta à l’époque. Selon les estimations de l’industrie, cet élargissement de l’accès au marché nippon pourrait mener à une hausse des exportations canadiennes allant jusqu’à 20 %. Pour les producteurs de bœuf canadien, le Japon représente une destination de choix, avec des ventes de 215 M$ en 2018, calcule la Canadian Cattlemen’s Association.
De plus, l’accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) confère un avantage concurrentiel au Canada sur le marché du Japon. Au cours des trois premiers mois d’implantation de l’entente, les exportations de bœuf canadien y ont grimpé de plus de 117 % par rapport à la même période en 2018, évalue Agriculture et Agroalimentaire Canada. En vertu du PTPGP, les droits de douane de 38,5 % imposés par Tokyo sur le bœuf canadien passeront graduellement à 9 % sur 14 ans.
Bien qu’ils se soient retirés du PTPGP, les États-Unis bénéficieront aussi de la réouverture des frontières japonaises à la viande de bovins de plus de 30 mois. En avril dernier, les deux pays ont amorcé des discussions en vue de signer une entente de libre-échange.