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Le marché boursier agricole subit les contrecoups de l’épidémie de coronavirus qui sévit en Chine depuis le 31 décembre, mais les turbulences ne sont que temporaires, assure le stratège des marchés chez R.J.O’Brien, Simon Brière.
Il précise cependant que l’actuelle baisse des prix agricoles sur le marché n’est pas seulement attribuable au virus et que d’autres facteurs entrent en compte. « Il y a des très belles productions en Amérique du Sud. Le Brésil et l’Argentine vont très bien, ce qui met une pression [sur les prix] à la baisse », explique M. Brière.
Le coronavirus n’est pas la première épidémie qui a secoué la Bourse depuis les 20 dernières années. Ces grandes épidémies virales telles que le SRAS ou Ebola y ont rarement eu un impact considérable sur une longue période, affirme-t-il. « Ça a souvent été un petit peu de repli au niveau des indices boursiers et après ça, on repartait parce que c’était sous contrôle ou que finalement, ça n’endommageait pas de profit des entreprises, par exemple. »
Transmission aux animaux d’élevage?
A priori, le coronavirus n’est pas transmissible aux animaux d’élevage, explique le directeur du Centre de recherche en infectiologie porcine et avicole de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Carl A. Gagnon. La majorité des coronavirus infectent une seule espèce animale et seulement une minorité d’entre eux peuvent être transmis à l’homme.
La source du coronavirus chinois n’a pas été identifiée à ce jour, mais les experts suspectent qu’il provient d’un serpent ou d’une chauve-souris.