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Parallèlement à son élevage de veaux au Brésil, l’entreprise québécoise Préval AG a mis sur pied une maison de commerce, BC Trading House, pour favoriser les échanges commerciaux entre les deux pays. « On voulait aussi exploiter autre chose [que le veau]. On a depuis travaillé avec 80 compagnies québécoises qui souhaitent développer ce marché, par exemple du côté de la canneberge séchée », donne en exemple Luis Augusto Silva, directeur et copropriétaire de la maison de commerce CB Trading House.
Il indique que plusieurs grosses compagnies canadiennes sont installées au Brésil depuis de nombreuses années, notamment en immobilier et en ingénierie, mais également du côté des produits de commodité, comme les grains et les engrais. « Ça reste toutefois très difficile d’accès pour les petites et moyennes entreprises agroalimentaires, remarque-t-il. Car bien souvent, des produits comme le sirop d’érable, qui ont un bon potentiel de développement dans les marchés de niche et haut de gamme, ont aussi besoin d’investir en promotion, car ce sont des produits peu connus là-bas. Ce qui n’est pas toujours à la portée de plus petites compagnies », explique-t-il.
Forte concurrence
De plus, dans plusieurs secteurs de production comme le porc, le Brésil est un féroce concurrent, ce qui disqualifie d’emblée les exportations québécoises de viande porcine vers cette destination, explique Richard Davis, ancien vice-président des ventes et du marketing chez Olymel. Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec placent également ce marché en bas de leur liste, puisqu’ils le considèrent comme un concurrent en raison de sa grande production de canne à sucre.